Les personnes qui viennent d’obtenir leur permis peuvent circuler librement avec leur véhicule, mais à condition d’avoir souscrit une assurance auto jeune conducteur. La plupart des compagnies proposent des garanties spécifiques pour cette catégorie de chauffeur. Dans tous les cas, la souscription coûte relativement cher compte tenu des risques que ces adhérents représentent. Connaître le prix moyen de la prime aide à choisir la formule qui cadre dans son budget et qui convient à sa situation.
Le prix moyen d’une assurance jeune conducteur
Les formules pour les jeunes conducteurs se déclinent en plusieurs catégories selon les garanties fournies, comme les souscriptions classiques. La grande différence qui fait augmenter les tarifs est l’application de surprime par certaines compagnies. Le taux de cette majoration dépend de chaque assureur, raison pour laquelle le prix moyen varie suivant les enseignes sélectionnées pour faire l’étude, mais également selon le type de contrat à souscrire. Dans tous les cas, le coût s’avère toujours élevé, qu’il y ait une surprime ou non, comme les informations trouvées en suivant ce lien. Le prix moyen de l’assurance auto jeune conducteur qui est fourni ici est juste à titre indicatif, étant donné les différents facteurs qui entrent en jeu. Il permet à ces nouveaux automobilistes de connaître à peu près le budget qu’ils doivent consacrer à cette souscription. Le coût moyen de la prime pour une assurance de base, autrement dit une garantie aux tiers, est d’environ 80 € à 200 € par mois, selon la situation personnelle du conducteur. Ce montant qui sert juste d’indication s’applique pour leur première voiture.
La surprime en matière d’assurance jeune conducteur
Les compagnies sont libres d’agir dans l’application de la surprime d’assurance auto pour les débutants. Cette majoration n’est pas obligatoire, rendant ainsi compliqué le calcul du prix moyen exact de la cotisation à verser. La valeur de l’augmentation peut aller jusqu’à 100 % du montant de la prime normale, comme la stipule le Code des assurances, dans l’article A121-1-1. Son évaluation dépend du niveau de risque que le conducteur représente. Dans le cas d’une conduite accompagnée, la hausse ne peut pas accéder les 50 % du montant normal de la cotisation. Tous les ans, la surprime est réduite de moitié si le jeune automobiliste n’a commis aucune effraction et s’il n’y a eu aucun incident (comme un accident responsable).
Voici un tableau récapitulatif des taux des surprimes pour mieux éclaircir les explications supra.
Période | Valeur de la surprime (montant plafonné) | Majoration en cas de conduite accompagnée |
---|---|---|
Année 1 | 100 % | 50 % |
Année 2 | 50 % | 25 % |
Année 3 | 25 % | 12;5 % |
Année 4 | 0 % | 0 % |
Pour toutes ces raisons, définir le prix moyen exact de l’assurance pour les jeunes conducteurs n’est pas une évidence étant donné les paramètres à considérer. La meilleure manière de ne pas se tromper est de prendre une référence. La durée de la surprime n’est pas forcément de 1 an à chaque période. Elle peut être réduite pour les jeunes automobilistes qui se font accompagner lors de la conduite et qui n’ont commis aucune erreur. À titre d’information, la majoration s’applique également aux primes des conducteurs qui n’ont pas souscrit une assurance depuis plus de 36 mois.
Les moyens pour réduire la prime d’assurance jeune conducteur
Certes, l’assurance auto jeune conducteur coûte cher par rapport aux autres formules, mais il est possible de réduire le tarif. Les personnes qui viennent d’obtenir leur permis de conduire doivent acheter une voiture de petite cylindrée pour prétendre à une prime accessible. Les modèles puissants sont généralement soumis à des garanties plus chères à cause des risques imminents de vandalisme, de vols, d’accidents et de sinistres. L’autre option qui permet de bénéficier d’une prime d’assurance pas chère est d’intégrer l’intéressé dans la souscription des parents en tant que conducteur secondaire. Aucune surprime n’est appliquée, étant donné que le contrat concerne le véhicule du père ou de la mère. Toutefois, le malus est inévitable en cas d’incident responsable. L’assureur peut également revoir la cotisation annuelle à la hausse. Pour pallier les éventuels problèmes de fraude, cette option n’est pas recommandée si le jeune conduit la voiture des parents en permanence. La période probatoire, lors de laquelle la surprime est appliquée, peut être réduite lorsque le jeune conducteur suit une formation complémentaire. L’intéressé doit intégrer une école de conduite labellisée pour l’apprentissage qui est de 7 heures. À partir du sixième mois de l’obtention de son permis, le jeune conducteur peut suivre cette formation. Il dispose de 6 mois pour être éligible et rejoindre une autoécole labellisée. À l’issue de cet apprentissage, la période probatoire de son permis va être de 2 ans. Il gagne 12 mois étant donné que la durée normale de la vérification des capacités des jeunes conducteurs est de 3 ans. Par la même occasion, la période pour payer la surprime est aussi réduite. Un tel apprentissage est payant mais reste bénéfique puisque le total économisé n’est pas élevé par rapport au coût de la formation.